Il est reconnu aujourd’hui que la transformation numérique constitue un levier vers une croissance soutenable et plus inclusive, ainsi que vers un bien-être social accru.
Dans le contexte environnemental actuel, la numérisation peut permettre de dissocier l’activité économique de l’utilisation des ressources naturelles et de ses conséquences sur l’environnement. Les technologies numériques telles que l’intelligence artificielle, le chaînage par blocs, l’internet des objets et l’infonuagique, en permettant de surmonter les obstacles au déploiement à grande échelle de modèles économiques « verts » ainsi qu’en rendant plus efficace la mise en œuvre de politiques en faveur de l’économie circulaire, facilitent la transition vers une économie sobre en ressources et circulaire.
Cependant, à côté de ses transformations bénéfiques, il existe aussi des risques relatifs à de potentielles conséquences négatives associées au développement plus large de l’économie circulaire numérique.
Ce rapport dresse un bilan des implications de la numérisation pour la transition vers une économie sobre en ressources et circulaire. En particulier, l’article propose un éclairage sur la manière dont la numérisation peut aider les modèles économiques circulaires dans le secteur privé. Il discute du rôle des technologies
numériques dans le traitement de défaillances de marché importantes qui entravent la montée en puissance des activités circulaires (par exemple l’information imparfaite et les coûts de transaction).
Il offre également une perspective du point de vue des pouvoirs publics en explorant la manière dont les technologies numériques, en permettant une meilleure conception des politiques publiques, en
restructurant les interactions entre les administrations et les citoyens, et en améliorant l’implémentation des politiques publiques, soutiennent effectivement la mise en œuvre de politiques d’économie circulaire.
Par ailleurs, l’article recense les potentielles conséquences indésirables de la transition circulaire numérique, incluant les risques d’ordre plus général liés à la sécurité des données, le respect de la vie
privée et la transparence, ainsi que les effets de rebonds et les interventions réglementaires imprévues.
L’accélération de la numérisation pour la transition vers une économie sobre en ressources et circulaire requiert ainsi la mise en place d’un cadre d’action publique adapté promouvant des activités circulaires
reposant sur le numérique, tout en limitant les risques qui y sont associés.
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